L’homme n’a pas inventé la photographie, la bande dessinée ou le cinéma pour s’angoisser ou se rendre malheureux, pas plus qu’il ne regarde la télévision pour s’abrutir ! Il le fait toujours en escomptant une prime de bien-être… même s’il a parfois une idée fausse de ce qui pourrait être bon pour lui. Il en est de nos consommations d’images comme de nos choix alimentaires : il est difficile de savoir quoi manger quand on a toujours été mal nourri, et ce que nous apprécions n’est pas forcément ce qui nous est bénéfique ! Mais cette constatation ne saurait nous faire oublier pour autant l’intention qui nous anime quand nous nous tournons vers elles : y connaître le bonheur, même si celui-ci revêt des formes différentes pour chacun d’entre nous.
Cette édition est augmentée d’une nouvelle préface : Jusqu’aux images de guerre et à la télé-réalité.