Katyn – Un secret à l’échelle d’une nation

par | 2010 | 2010, Chronique de Cinéma

Serge Tisseron

Un secret à l’échelle d’une nation

Katyn de Andrzej Wajda

Depuis quelques années, la mode est à raconter ses secrets. Chacun en a, et nombreux sont ceux qui rêvent d’écrire un best seller avec le leur ! Bref, le silence qui a si longtemps couvert les secrets de famille a laissé place à son contraire : une ostentation qui frise parfois l’exhibitionnisme.

Mais cette importance donnée aujourd’hui aux secrets de la sphère familiale risque de nous en faire oublier d’autres. Il s’agit de ceux qui touchent nos familles professionnelles ou politiques, et qui peuvent s’étendre à l’échelle d’un pays entier. C’est ce qui rend le dernier film de Andrzej Wajda, Katyn[1] si intéressant.

  1. Le massacre

Dans les sociétés comme dans les familles, ce sont souvent les morts tragiques qui font l’objet de secret. L’événement décrit par Wajda concerne le massacre accompli par l’armée russe en 1940 sur les officiers polonais.

En 1939, la Pologne est envahie à la fois par les troupes allemandes sur sa frontière Ouest et pas les troupes russes sur sa frontière Est. Occupants allemands et soviétiques se partagent son territoire. Ils se répartissent aussi les prisonniers. Les troupes allemandes gardent les simples soldats tandis que les russes emmènent les officiers avec eux. A 400 kilomètres à l’Ouest de Moscou, dans la forêt de Katyn, tous ces officiers sont exécutés d’une balle dans la tête. D’immenses fosses sont creusées dans lesquelles leurs corps sont entassés sans que leurs livrets militaires, leurs papiers ou leurs signes distinctifs ne leur soient ôtés. Les Russes sont alors certains que ce charnier au cœur de leur propre pays ne sera jamais découvert.

Mais l’histoire avance alors au rythme de la Wehrmacht. Le pacte germano soviétique est rompu, l’armée allemande entre un territoire russe et se rapproche de Moscou. Au printemps 1943, elle découvre les charniers de Katyn et les mobilise au service de sa propagande. Les corps sont déterrés, un film est réalisé, des dignitaires religieux polonais sont invités à venir bénir les cadavres. Bref, l’Allemagne prend à témoin le monde entier, et surtout la Pologne, de l’horrible barbarie des troupes soviétiques. Les familles des officiers morts pendant la guerre savent maintenant à quelle date et de quelle façon sont morts leur père, leur frère ou leur mari : en septembre 1940, d’une balle dans la tête tirée par un soldat russe.

Mais la guerre continue et la victoire change de camp. Les troupes russes arrêtent les allemands à Stalingrad, renversent la situation et progressent en Pologne. Le pays est bientôt tout entier sous occupation russe et il le restera pendant longtemps ! Les Soviétiques se présentent comme les libérateurs du peuple polonais et ses plus grands amis. Impossible dans ces conditions pour eux d’endosser la responsabilité d’avoir massacré ses élites. L’armée russe et l’administration polonaise qui se met à son service décident donc de modifier la représentation de l’Histoire. Tout comme les Allemands quelques années auparavant, les Russes déterrent à nouveau les cadavres et font des films. De la même manière que le service de propagande allemand montrait que chaque victime avait été exécutée d’une balle dans la tête selon un rituel propre à l’armée russe, c’est maintenant l’armée russe qui tente de convaincre que chaque officier polonais a été exécuté exactement comme avaient l’habitude de le faire les nazis. Ceux-ci auraient emmenés leurs prisonniers dans leur avance vers l’est, puis les auraient assassinés en territoire soviétique en 1942 avant de faire semblant de découvrir les fosses en 1943 et d’attribuer le massacre aux Russes !

Cette nouvelle vérité ne peut évidemment s’imposer que si rien ne la contredit. Or, depuis la découverte des fosses de Katyn par l’armée allemande, des plaques commémoratives et des stèles ont été élevées en Pologne à la mémoire des officiers disparus et toutes datent leur mort de 1940. Elles doivent donc être changées. Ceux qui refusent de le faire sont menacés, voire emprisonnés, déportés ou assassinés. Les pierres tombales qui portent la date de 1940 sont systématiquement détruites et partout une seule version s’impose : les officiers polonais n’ont pas été massacrés en 1940 comme une odieuse propagande nazie a voulu le faire croire, mais en 1942 par les nazis eux mêmes. Il est interdit de dire autre chose, notamment aux enfants et petits enfants des disparus, et il est implicitement interdit aussi de le penser.

  1. La discordance des messages

Un tel secret à l’échelle d’un peuple obéit exactement à la logique d’un secret de famille : comme dans celui-ci, l’important n’est pas que quelque chose soit caché, c’est qu’il soit interdit de penser que quelque chose le soit. Car il est bien évident que le pouvoir en place ne peut pas s’accommoder d’un double discours qui dirait que les officiers polonais ont été massacrés en 1940 par les troupes russes… mais qu’il faut dire qu’ils l’ont été en 1942 par les troupes allemandes. La version non officielle doit disparaître de telle façon que la version officielle ne soit plus une « version », mais la vérité.

Comment un peuple peut-il préserver des valeurs de lucidité, d’éducation, et de curiosité en étant marqué par un tel secret collectif autour de la mort de toute une génération ? Il reste un film à faire sur ces enfants qu’on conduisait au cimetière pour leur montrer une pierre tombale sur laquelle une date avait été falsifiée sans que personne dans la famille n’ait le droit d’en parler, et de telle façon que l’armée russe devait être partout présentée comme le grand frère ami alors que beaucoup de familles étaient endeuillées d’un crime abominable qu’elle avait commis.

Lorsqu’un événement grave présent dans la mémoire familiale ne peut pas être évoqué de manière explicite, la discordance entre ce qui est dit d’un côté et ce qui est montré d’un autre, notamment par des attitudes et des mimiques, peut être considérable.

Les parents qui sont obligés par les autorités de leur pays à tenir un secret douloureux risquent d’alterner des propos et des comportements contradictoires de telle façon que leurs enfants grandissent dans l’insécurité, et cela peut développer chez eux des peurs inexplicables. Quand la culpabilité des parents est importante, l’enfant peut penser qu’il en est lui-même le responsable. C’est ce qui était arrivé à une femme espagnole qui avait développé une culpabilité tenace et inexplicable. Son enfance s’était passée pendant la guerre d’Espagne entre sa mère et sa grand-mère qui restaient souvent silencieuses. La fillette pensait que les deux femmes se taisaient parce qu’elles lui en voulaient ! Mais elle l’avait oublié et seule était restée la culpabilité éprouvée dans cette situation. En réalité, la mère et la grand-mère se taisaient parce que l’oncle de la fillette avait mystérieusement disparu et qu’elles ne savaient pas quoi en penser. Quand cette femme a pu comprendre que sa culpabilité trouvait son origine dans la façon dont elle interprétait leur silence et la nature sa méprise, elle s’en trouva soulagée.

Dans les premières années de la vie, l’enfant se perçoit en effet volontiers comme le centre des préoccupations des adultes qui l’entourent. Le problème est que celui qui commence à se sentir coupable de l’angoisse ou de la souffrance d’un parent risque bien de s’engager toujours plus loin sur ce chemin. Et il finira par se sentir coupable de nombreuses situations dans lesquelles il n’est en réalité pour rien…

D’autres fois, ce n’est pas la culpabilité qui et au premier plan, mais la honte. L’enfant pressent celle de ses parents, ou, plus simplement, il imagine qu’ils se taisent parce qu’ils ont honte de quelque chose. Certains enfants tenus dans l’ignorance de ce qu’on leur cache se mettent ainsi à imaginer le pire… qui est souvent plus destructeur pour eux que ne l’aurait été la confidence du secret. L’enfant qui grandit en ayant l’impression que ses parents auraient commis quelque chose de honteux courre le risque d’installer cette honte à l’intérieur de lui et de se sentir ensuite honteux sans savoir pourquoi. De tels enfants ne sont pas, comme les précédents, rongés par la culpabilité, mais par la honte.

D’autres fois encore, l’enfant est si préoccupé par ce qu’on lui cache qu’il n’est plus disponible pour les apprentissages scolaires. Quelques enfants perdent même confiance dans leurs capacités, notamment lorsqu’ils sont confrontés à des parents qui nient l’existence d’un secret en leur disant que les choses ne sont pas telles qu’ils les ont vues, entendues ou pressenties. Sans compter que certains domaines spécifiques d’apprentissage peuvent être rendus particulièrement problématiques par les mots du secret, comme ici le mot « Katyn ».

Les enfants qui grandissent dans une famille à secret deviennent aussi souvent cachottiers, voire sournois. Ce n’est pas seulement pour eux une façon de s’identifier à leurs parents, mais aussi de tenter d’élaborer la frustration provoquée par le secret qu’on leur oppose. Ils se font les maîtres de leurs propres secrets à défaut de pouvoir rien savoir de celui qu’ils pressentent.

Enfin, parce qu’il perd confiance dans ses capacités de comprendre le monde, l’enfant peut décider de toujours faire confiance à l’autorité comme il l’a fait avec ses parents. Il adhère au discours officiel comme si celui-ci constituait le seul repère valide pour tenter d’échapper à l’angoisse des messages contradictoires. Cette manière de se rattacher en toutes circonstances à la lettre des consignes, des explications et des ordres rend l’enfant soumis et obéissant. Le risque est que plus tard, il développe en toutes circonstances une attitude conformiste.

  1. Le danger du conformisme

Bernardo Bertolucci nous donne un exemple de cette attitude dans son film Le Conformiste[2]. Au début de son récit, le héros – joué par Jean-Louis Trintignant – rend visite à son père hospitalisé dans un asile psychiatrique. Nous sommes à la fin des années trente et le garçon est gravement préoccupé par une question : « Mon père a-t-il torturé pendant la grande guerre ? De quelle manière ? Pourquoi ? ». C’est pour avoir une réponse qu’il va à sa rencontre. Mais au lieu de la lui donner, le vieil homme se met à trembler et hurle : « La camisole, qu’on m’apporte la camisole ! ». Il est aussitôt entravé et bâillonné, à sa demande… Parler de ses souvenirs ne lui est pas seulement impossible, c’est le torturer que lui demander de le faire. S’il pouvait évoquer quelque chose de son passé, sans doute prononcerait-il les mêmes mots que le tortionnaire du film Music Box de Costa Gavras[3] lorsque sa fille lui demande de confirmer les horribles soupçons qu’elle a sur son passé de tortionnaire : « J’ai mis toute ma vie pour oublier, et toi tu voudrais que je me souvienne ». Le père du héros joué par Jean-Louis Trintignant préfère donc se faire attacher et bâillonner plutôt que de risquer de parler de son passé. Ainsi débute l’aventure de celui que Bertolucci appelle Le Conformiste. Et en effet, tout le reste du film nous le montrera renoncer à ses convictions personnelles, à ses émotions, et même à ses élans amoureux pour exécuter un opposant politique que le régime de Mussolini a condamné. Cet homme capable de piétiner ainsi sa morale et son cœur est bien en effet un conformiste. Mais ce choix ne relève pas de ses convictions politiques. Le conformiste incarné par Jean-Louis Trintignant a décidé de l’être pour fuir la question embarrassante de devoir se guider sur ses propres émotions et perceptions. Il a décidé d’être une machine au service d’un pouvoir auquel il ne reconnaît pas de vertus particulières, mais qui, à ses yeux, a la légitimité du pouvoir. Et cela lui suffit. C’est ainsi que le secret, que ce soit au niveau d’une famille ou d’un état, encourage le silence, et que le silence fabrique le conformisme, d’une façon qui finit par écarter toute idée qu’il soit possible de penser autrement.

On retrouve évidemment ici ce qu’est l’attitude d’un enfant par rapport à ses parents. Il n’est pas question pour lui de remettre en cause les choix de vie, et encore moins les choix éducatifs de ses géniteurs. Ils sont ses parents et cela suffit, ils pensent pour lui et ils ne peuvent que penser « bien ». Pour tous ceux qui font un tel choix, le raisonnement est le même : l’élite du pays a tranché. Les gouvernants, les juristes, les intellectuels ont montré un chemin et il serait bien présomptueux à un simple jeune homme sans diplôme de penser qu’il pourrait savoir, mieux qu’eux, ce qu’il devrait faire.

C’est ce que nous montre aussi La vie des autres. A l’époque où l’Allemagne de l’Est était communiste, un fonctionnaire du renseignement  n’échappe à ce cercle vicieux que parce qu’il tombe amoureux d’une actrice. L’histoire est belle, et on a envie d’y croire. Elle est malheureusement peu plausible. Le Conformiste de Bertolucci l’est bien plus en nous montrant un homme qui renonce à tous ses sentiments pour se conformer aux ordres. Cela évoque les propos de Rudolph Höss, le patron d’Auschwitz, autre conformiste zélé…

Höss fut commandant du camp d’Auschwitz de 1940 à 1943 et artisan des méthodes d’extermination. Avant son exécution en 1945, il fit le récit de l’entretien au cours duquel Henrich Himmler lui confia la mise au point de la solution finale. D’origine modeste, Höss était connu pour être un homme obéissant et efficace. Himmler le convoqua donc pour lui confier la tâche de construire à Auschwitz les méthodes qui permettraient de tuer le plus grand nombre possible de juifs en se débarrassant rapidement de leurs corps. Dans le récit qu’il fait de cet entretien, Höss dit d’abord avoir été étonné de cette demande. Le discours officiel parlait alors de déportation des juifs et non d’extermination. D’après son récit, il se serait même permis de demander si l’extermination des juifs était vraiment indispensable et si leur déportation n’était pas suffisante. La réponse qu’il met dans la bouche de Himmler est particulièrement intéressante. Que Höss l’ait entendue telle qu’il le déclara plus tard ou qu’il l’ait inventée n’a pas d’importance, car elle témoigne de la façon dont il voyait les choses. Himmler ne lui aurait pas intimé l’ordre d’obéir, mais aurait fait appel à sa honte. Il lui aurait rappelé que les plus grands savants allemands avaient démontré la nécessité pour l’Allemagne de se débarrasser des juifs pour retrouver pureté et puissance. Comment lui, un simple fils de paysan sans instruction aurait-il pu prétendre le contraire ? En outre, Höss semblait avoir les qualités requises pour accomplir ce travail, et, puisque chacun était à son poste, lui aussi devait être au sien…

  1. La complicité des victimes du secret

Les dictatures encouragent le conformisme, mais à terme, le conformisme mine les dictatures. Ne pas se faire remarquer, passer inaperçu, faire semblant de ne pas comprendre le peu qu’on comprend et l’oublier même le plus vite possible pour ne pas risquer de se compliquer la vie… telles sont les conséquences des régimes totalitaires. L’esprit d’initiative et le désir de réussite en sont évidemment affectés, sauf pour ceux qui décident de faire carrière dans les instances du parti officiel, mais c’est au prix de plus de conformisme encore ! D’autant plus que si les secrets ne portaient que sur des événements passés, ils seraient déjà lourds, mais le propre des dictatures est d’en créer sans cesse de nouveaux : disparitions inexpliquées, de voisins ou de dirigeants, « vérités » officielles que beaucoup pressentent fausses, mais qu’ils sont obligés de croire…

La culture du secret dans les dictatures n’est pas seulement une obligation pour un pouvoir qui veut manipuler. Elle est aussi un ingrédient de l’obéissance. Nul n’obéit mieux que celui qui est insécurisé dans ses propres repères. La culture du secret renforce le conformisme et le conformisme cimente l’adhésion de chacun au secret. La culture du secret n’incite en effet pas seulement à un comportement conformiste parce qu’elle crée l’insécurité. Elle permet de croire que les violences et les lâchetés quotidiennes accomplies par conformisme – et qu’on peut se reprocher à soi-même – resteront ignorées des proches et des générations suivantes. Il en résulte une sorte d’état second, dans lequel la portée des actes et des silences n’est plus clairement appréciée parce que le fait de s’observer pour se conformer prend totalement la place de s’observer pour se connaître.

Le changement ne peut alors venir que d’une minorité qui a tenté de préserver sa lucidité, tandis que la majorité de la population sort de la dictature comme on sort d’un mauvais rêve, en se demandant comment elle a pu adhérer si longtemps à un système finalement si contraire à ses intérêts. Cela ne suffit malheureusement pas à l’en libérer tout à fait, et nombreux sont ceux qui continuent à penser et sentir les choses comme ils s’étaient obligés à le faire pendant la dictature.

C’est pourquoi, si Katyn est un grand film sur un secret à l’échelle d’une nation, ce que nous savons des secrets de famille permet aussi d’en pointer une limite. Car celui qui grandit dans une famille à secret n’en est pas seulement la victime : il s’en fait très vite le porteur. Or il y a dans le film de Andrzej Wajda la tentation permanente de constituer le peuple polonais en victime. Que les drames vécus aient été terribles, cela ne fait pas de doute. Mais le problème des secrets est qu’il est impossible d’y grandir sans en devenir plus ou moins le complice. Ce n’est pas sous-estimer la souffrance que d’en reconnaître cette composante. Et ce n’est pas non plus minimiser le préjudice, bien au contraire. C’est en effet la force des bourreaux que d’inciter leurs victimes à s’associer aux distorsions de la réalité qu’ils leur imposent.

On parle aujourd’hui beaucoup de la difficulté où a été longtemps le peuple polonais de reconnaître la réalité du génocide qu’il a commis sur sa population juive. Cette difficulté est en effet accablante, mais elle doit être replacée à la lumière d’un autre fait : ce peuple s’est vu pendant près de quarante ans, interdit de reconnaître la réalité du massacre de ses élites planifié par Staline. La Pologne, qui n’a jamais su reconnaître sa responsabilité à l’égard de l’extermination des Juif, était occupée et dirigée par un pays qui ne reconnaissait pas sa responsabilité vis-à-vis de l’extermination de ses cadres. Et ce n’est certainement pas un hasard si la reconnaissance du génocide des Juifs a commencé à être possible à partir de 1989, avec la fin du joug soviétique et le début de démocratisation du pays. C’est au moment où la mémoire du massacre de Katyn était rendue aux Polonais que l’extermination des Juifs commençait à faire l’objet d’une reconnaissance.

C’est pourquoi ceux qui voient dans le film de Wajda une tentative d’attendrir sur le sort des Polonais pour faire oublier leur responsabilité dans le massacre des Juifs se trompent lourdement. Tout ce qui participe à lever un secret – et surtout si celui-ci était constitué en mensonge d’Etat – permet d’en lever d’autres. Il ne faut pas vouloir établir de concurrence entre les secrets, pas plus qu’entre les victimes. Bien au contraire, l’histoire des dictatures montre que les secrets dont elles ont besoin pour survivre se tiennent la main dans une ronde macabre dont on ne peut venir à bout qu’en la rompant partout où c’est possible, pour que des parcelles de vérité en surgissent.

 

 

 

Bibliographie

Goldensohn L. (1946) Les entretiens de Nuremberg (présentés par Robert Gellately), Paris : Flammarion, 2004.

Tisseron, S., (1996). Secrets de famille, mode d’emploi. Paris : Ramsay. Rééd. Marabout, 1997)

Tisseron, S., (1992). La Honte, psychanalyse d’un lien social. Paris : Dunod.

 

[1] Film polonais réalisé par Andrzej Wajda. Année de production : 2007. Date de sortie : 01 Avril 2009.

[2] Film de Bernardo Bertolucci. Titre original : IL Conformista. Date de sortie : 09 Mars 1994.

[3] Film de Costa-Gavras Music Box. Date de sortie aux USA 22 décembre 1989. Sortie en France : 28 février 1990.